10/05/2014
Réfugiés à Tokyo
Tatsumi, le 26 mars 2014
Banlieue ouest de Tokyo. Prévue à la base pour les
employés du gouvernement tokyoïte, une des tours de 138 mètres du complexe
«Shinonome Tower», à la périphérie de Tokyo, dont la construction s’est achevée
début
2011, a été cédée au mois de mai de la même année à quelque 1400 réfugiés du
nucléaire du district de Fukushima. Les loyers des appartements sont payés par
la
préfecture de Fukushima à celle de Tokyo pour une duréede quatre ans,
renégociable à terme. Une grande partie des réfugiés ne peuvent plus retourner
chez eux, notamment ceux des villes de Namie, Futaba, Ohkuma, Odaka, dont les
taux de
radioactivité
représentent des risques trop élevés pour la santé.
13/04/2014
Manifestation anti-nucléaire (2)
Tokyo, le 23.03.2014
12/04/2014
Manifestation anti-nucléaire (1)
Une manifestation anti-nucléaire hebdomadaire a lieu chaque
vendredi soir depuis la catastrophe de
2011 devant le parlement à Tokyo. Ce même parlement où la question du nucléaire
et plus particulièrement de la centrale de Fukushima Daiichi est traitée
brièvement.
04/04/2014
Retour à Fukushima city
18.3.14
Une soirée à boire trop d'excellent saké et une météo dégueulasse nous condamnent à l'improductivité la plus totale. Premier jour de pause depuis le départ.
03/04/2014
A la recherche de "minna no ie"
17.3.14
La première de ces maisons fût bâtie dans un parc d'un quartier de la ville, que nous localisons, espérant y rencontrer des gens. Hélas le parc est vide, point de maison et personne pour nous renseigner. Patto souffre d'une inflammation musculaire et nous abandonnons nos recherches.
Un chauffeur de taxi, à qui Matto dessine la mer pour lui indiquer que nous désirons nous rendre au port, rigole, gêné, sans comprendre ce que nous voulons. Nous lui indiquons finalement l'adresse de notre hôtel et rentrons les oreilles basses.
Toyo Ito:
http://mnj.gov-online.go.jp/homeforall.htmlhttp://www.nippon.com/en/views/b03101/
02/04/2014
Arrivée tardive
16.3.14
01/04/2014
Kesennuma, Rikunzentakata, Ofunato
30/03/2014
Arthur Liou, artiste-pèlerin
14.3.14
En arrivant à Rikunzentakata, on ne voit qu'un immense chantier, des centaines de machines en tout genre remblayant le sol de terre. Il faut du temps pour réaliser que trois ans plutôt s'élevait ici un quartier, des rues, des réverbères, des maisons, un café. Celui-ci s'est réinstallé à l'endroit même où il se trouvait avant que le tsunami ne fasse table rase de la plus de la moitié de la ville. Halte bienvenue en cette après-midi balayée par un vent glacial. Nous y rencontrons Arthur Liou, artiste taïwano-américain, qui y fait étape aujourd'hui durant son long périple de 500 km le long de la côte dévastée de l'est du Japon. Tellement surpris par sa présence, nous oublions de lui tirer le portrait, ce que lui ne manque pas de faire. Son excellent projet est à voir ici:
http://behindthewaves.net
http://behindthewaves.net
29/03/2014
Lost in translation
14.3.14
28/03/2014
De retour dans la zone
13.3.14
Ohkuma, Tomioka ou Futaba resteront pour longtemps des villes contaminées, et la décision du gouvernement japonais d'en réouvrir certaines à ses habitants, au mois d'avril prochain, n'y changera rien. Pour le moment, sur ces bourgades à moitié démolies par le tremblement de terre, où de nombreux bâtiments menacent de s'écrouler, il règne un inquiétant silence. D'autant plus inquiétant lorsqu'il est rompu par une voiture roulant à tombeau ouvert sur la rue principale.
27/03/2014
Des sacs, des sacs et encore des sacs
13.3.14
Naraha, située dans le district de Futaba et dans le périmètre de la zone d'exclusion a été évacuée de ses habitants en mars 2011. Depuis lors, des centaines d'ouvriers nettoient les sols. Sur un territoire de 10345 ha pour 8230 habitants les travaux d'assainissement sont achevés à 93%: Ils ont produit près de 475'000 sacs d'une tonne de terre chacun, stockés sur le des terrains municipaux en bordure de mer, dans l'attente d'une évacuation.
Malgré ces travaux pharaoniques, les sols restent irradiés en profondeur par l'infiltration des eaux de surface.
A la mairie de Tamura
12.3.14
Tamura, commune de montagne de 40'000 habitants, située à une quarantaine de kilomètres du réacteur, a été partiellement évacuée en mars 2011. Cet ordre a été levé en avril l'année suivante. Le maire explique avoir appris les nouvelles de l'accident de la centrale par la radio. Livrés à eux-même, les habitants ont dû gérer cette situation de crise seuls, sans aide aucune du gouvernement.
26/03/2014
On the road again
12.3.14
Déjà plus de mille kilomètres au compteur sur les petites routes des montagnes qui séparent Fukushima de la côte est du Japon.
25/03/2014
Terres pourries
12.3.14
Impressionnante carte en élévation des lieus contaminés trouvée sur le web. Toute aussi parlante que celle remise par les employés du bureau municipal qui délivre les autorisations de circuler dans la zone d'exclusion. Malgré un dosimètre et un compteur sivert très précis, en plus d'un contrôle détaillé de nos personnes au sortir de la zone, le calcul pour connaître la dose cumulée durant notre passage dans la région est compliqué; la valeur totale ne donne qu'un chiffre abstrait. Une seule certitude: il ne fait pas bon vivre aux alentours, et ceci pour plusieurs décennies au moins.
Inscription à :
Articles (Atom)